Bardot au pays des daims
Aucun rapport avec la choucroute chinoise, je vous l'accorde. Mais la nouvelle me semble suffisamment hautement débile blonde française oh puis zut,
d'actualité que je me dois d'en parler.
Brigitte en a mââârre de
ces ingrats de français, et a décidé de plier bagages, pour rejoindre
les daims. Elle-s'en-va-t-en-Suède, puisque c'est comme ça. Ce mercredi, elle a écrit une
lettre au Premier Ministre suédois, Goran Persson. Lettre que mes talents de fouine pouvoirs
magiques me permettent de vous retranscrire.
"Cher Goran,
Je n'en peux plus. Je vis depuis 132
72 ans dans un pays d'abrutis, cela suffit. Voyez-vous, depuis
longtemps je me bats pour la défense des bébés phoques et de tous les
zanimaux (quelque soit leur race et leur couleur d'ailleurs, car je ne
suis pas raciste), et la France ne m'accorde aucun crédit dans ma lutte.
J'ai
regardé sur ma boule avec les pays dessus, j'ai cherché une terre
d'accueil, et il m'est apparu évident que les bûcherons et les buveurs
de smörgåsbord (et je ne vous parle même pas du Père Noël), sont des
hommes
proches de la nature, des hommes de coeur aux valeurs sûres.
Cela dit, je ne vous cache pas que cette histoire de "blue sued shoes" m'ennuie beaucoup. Quand je pense à toutes ces paires de grolles chaussures en daim, j'ai envie de hurler. J'ai aplati contre le mur mon dernier rancard (1979) qui s'est pointé avec des chaussures en peau de Bambi. Passons. Une bataille à la fois.
J'ai
donc l'honneur, Monsieur Goran Persson, de vous demander un asile. Et
pas juste pour les vacances parce que mes maîtres sont partis à la plage, non non, un asile pour toute la vie. Vous ne le
regretterez pas. Si cela peut vous rassurer et vous aider dans votre décision, sachez que j'ai toutes les chances de m'intégrer
parfaitement dans votre beau pays qu'est la Suède. Voyez-vous, je suis blonde.
Au plaisir de vous lire,
Brigitte
PS: il faudra aussi qu'on parle des pêcheurs de saumons, j'ai plein d'idées pour les reclasser (les pêcheurs, pas les saumons)"
Inspiré par: The Independent
pffff, fait chaud ici, ça tape. Et sinon, ça va ?