Les Français de Pékin voient beau
Plouf plouf ... Anaïs, Nicolas, Nicolas, Anaïs ... par qui je commence ? Je leur ferais bien un post chacun, en même temps ça fait des jours que j'ai envie de vous parler d'eux, pourquoi attendre. Et puis ils ont à peu près le même âge, ils sont français tous les deux, l'une vient de Nice, l'autre de La Rochelle, je ne sais pas du tout s'ils se connaissent, mais bon, je vous les présente en même temps parce que, voilà, j'ai découvert leur travail respectif il y a quelques jours, et je les ai mis illico dans mon classeur wow!
Oui j'ai un classeur wow!, où je range les trucs ... euh ... wow.
Anaïs Martane a 27 ans, elle est photographe. Une vraie. Pour le Time, Libération, Télérama. Bon, ça c'est fait. Elle aime Pékin et le cinéma, les belles gueules, les images décalées, celles qui montrent des choses qu'on ne voit pas à l'oeil nu, ces espèces de situations extra-terrestres qui peuplent les secondes. Dans chaque seconde il y en a à peu près 125, le tout est de savoir les saisir. Je plonge. Pékin floue, Pékin belle, ou Pékin volée cerclée de noir comme dans une lunette pour voir loin. Anaïs est une vraie artiste de l'image, du portrait, au reportage, en passant par un travail personnel d'une grande poésie.
Ca y est, je l'ai trouvé mon objectif photographique : être aussi bonne qu'Anaïs Martane ! alors je la mets illico dans mes liens wow! ... on sait jamais. Le site d'Anaïs
Seul joaillier français installé à Pékin, Nicolas Favard, à 26 ans, a déjà dix ans de métier derrière lui. Son histoire c'est l'histoire d'une vocation découverte à l'âge de douze ans, et de plusieurs années d'apprentissage, avant de s'envoler de ses propres ailes. D'abord vers Paris, puis Hanoï, et enfin Pékin, où il crée et vend ses bijoux haut de gamme de style contemporain (que des pièces uniques) par le biais de la luxueuse boutique de l'Orchad, et pour des commandes personnelles.
J'ai raconté un peu sa vie, celle qu'il m'a détaillée dans son atelier de Feijiacun, au milieu de ses outils, pour les besoins d'un article, et dans une modestie désarmante.
Alors je n'aurai qu'un mot. Ou deux tiens. Si pour la Saint Valentin vous voulez marquer le coup un peu plus qu'en vous précipitant dans le Zara le plus proche (eh oui, c'est le genre de phrases que l'on peut dire dorénavant ! bon, ok, j'arrête avec Zara) ... parce que, avouez que vous y avez pensé ... pourquoi ne pas être romantique pour de vrai, et offrir un bijou qu'elle sera seule à porter ? Et ne soyez pas effrayé, les premiers prix sont tout à fait abordables.
Et qui plus est, quand on aime ...
N'hésitez pas à lui envoyer un petit mail pour prendre rendez-vous et lui raconter vos envies, son atelier est grand ouvert, Nicolas adore recevoir de la visite :
nico@nicojewelry.com
Alors ? ils sont pas sympathiques les Français de Pékin ?